lundi 3 novembre 2008

Juliette, du cabaret à la radio.

Fin 1950, Juliette est engagée au Vogue, chic cabaret de Rio de Janeiro. Elle aime le Brésil, découvre un nouveau public et fait la couverture de Paris Match.
A son retour, elle rencontre le directeur artistique des disques Polydor, Jacques Canetti, de passage à la Rose Rouge et le 4 avril 1951, elle découvre le studio ou plutôt la salle Chopin, sous la salle Pleyel. La séance est dirigée par le chef d'orchestre André Grassi. Greco bénéficie d'une révolution technologique : la bande magnétique remplace le disque rigide mais on ne maîtrise pas encore le montage et l'enregistrement multipiste. L'orchestre et la voix sont captés ensemble sur la même bande. Greco, plus de 50 années plus tard enregistrera encore de la même façon !
Le programme de ce premier enregistrement est cent pourcent Prévert et Kosma : "Les enfants qui s'aiment", "A la belle étoile", "La belle vie" et "Je suis comme je suis". Le 11 mai, elle enregistre "Les feuilles mortes", "Embrasse-moi", "Amours perdues" et "Sous le ciel de Paris".
Les enregistrements sortiront en septembre pour des raisons commerciales : Philips va devenir la marque principale de la maison de disques et Canetti choisit Greco pour être la première artiste sous ce label.
Entretemps, Juliette Greco se distingue à Deauville avec "Je hais les dimanches" d'un certain Charles Aznavour alors secrétaire de Piaf et de Florence Véran pour la musique. Greco remporte le prix du meilleur texte et le prix Edith Piaf d'interprètation. Il est a noter pour la petite histoire que Piaf avait refusé cette chanson et furieuse, elle accuse alors Aznavour de lui avoir caché sa chanson et décide de l'enregistrer en affirmant : "Je vais lui montrer comment on la chante".
Philips fait enregistrer à Juliette, "Je hais les dimanches" et une autre chanson d'Aznavour et de Pierre Roche "il y avait".
Les disque commencent à passer à la radio sauf la chanson "A la belle étoile", interdite par le comité d'écoute, et le nom de Juliette Greco aborde le grand public.
En novembre 1951, elle passe pour la première fois à Bobino.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci jocelyne, je commence a découvrir une grande dame et devore, cette biographie comme un joli roman!!!
quelle jolie môme!
brad

jocelyne a dit…

Merci à toi pour tes encouragements car cela fait toujours plaisir !

Anonyme a dit…

Je découvre ton joli blog sur Juliette Gréco et te souhaite bien du courage !!!
Longue vie à ton nouveau blog !
Bisous
Claudine

jocelyne a dit…

Merci Claudine pour tes encouragements ...
Bisous et à très vite,